Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Behind the truth, there is your love.

Behind the truth, there is your love.
Publicité
19 mars 2010

heartbeat

heart

a heart
that beats so slow
it might be stuck inside an empty cat

nothing there
but whiskers
and a skinny-fingered
clenched fist cage
that heaves and ripples like a curtain.



Image : licao
Texte : Tiuma

Plus et l'inverse bientôt.


Publicité
Publicité
18 mars 2010

youtube et tortillas.

portrait

Il y a des jours où manger des tortillas en écoutant de la pop des années 70, ça ne suffit plus à faire illusion. Le goût des tortillas trop salées de chez Liddl en bouche, je baigne dans un état proche de la migraine, les coups de marteau en moins. Le soleil a enfin tapé sur Berlin aujourd'hui et je ne suis pas sortie, j'ai préféré faire face aux mots, la tête calée sous le bureau, attendant l'illumination ou, à défaut, le trop de sang. Je pourrais aussi bien décider de regarder encore une fois les deux Batman de Christopher Nolan mais décidément Christian Bale m'énerve. Alors j'ai préféré regarder des documentaires sur le vajazzling et ça ne me rassure pas sur l'avenir du genre humain. Les jours se ressemblent, hormis pour les mots clés tapés dans Youtube, et les sous comptés à la piécette diminuent. J'attends de rentrer, histoire de regarder google en français et de comprendre ce que me dit la boulangère. Et puis je crois que j'ai perdu des gens sur le chemin qui mène à l'Est, j'aimerai pouvoir me dire que le retour se fera en douceur mais je ne suis pas dupe. Tout change, même les toujours et les jamais. Mh, cette phrase est aussi pré-cuite que les pizza qui me servent de régime alimentaire mais passons, il y a longtemps que je n'ai plus peur de faire honte à mes anciens profs de français. Je disais donc, je me retrouve là, face à une glace qui me permet de me faire des grimaces et de bouger mes sourcils en rythme, et je me dis que je suis sans aucun doute un peu dépassée par tous ces mots que j'essaye d'aligner. Je ne parle pas forcément que du mémoire, je parle aussi de tout ce que j'ai envie de dire à une flopée de gens dont je me suis rendue compte de l'importance un peu tard. 
La photo là haut a bien évidemment un rapport mais pas que. Il s'agit de pertes, et cette perte là est irrémédiable de par son contexte. Cela dit, une perte semble toujours sans appel. Et j'ai souvent été trop bornée pour faire demi-tour et chercher encore. J'ai la perte facile, il faut croire. Lorsque tous les matins je m'assoie sur cette chaise en osier vert devant ce bureau blanc, je passe une bonne heure à surfer sur des sites sans intérêt en buvant du thé noir, et j'en profite pour regarder en arrière, mais de trop loin.

J'ai compris il y a longtemps, lors d'un printemps passé sur ce port qui sentait le fuel et le shampoing des douches collectives, que je faisais partie des éternels insatisfaits. Que je préfèrerais toujours du café si je n'ai que du thé à disposition. J'ai aussi compris, du haut de mes sept printemps passés sur ce quai au dessus de l'eau qui se teintait d'arc en ciel pétrolés, que j'appartenais aux solitaires qui regrettent.

J'ai toujours passé mes nuits à redessiner mes journées.




6 mars 2010

Raisons.

claude_cahun

Claude Cahun

En ce moment, je ne fais pas de photos, pour plusieurs raisons.

1- je me lève trop tard tous les matins, la lumière est déjà bien pourrie à Berlin.
2- j'écris mon mémoire, du moins j'essaye, puisque la lumière est pourrie.
3- je fais des essais de poèmes en anglais, puisque je n'arrive pas à écrire mon mémoire et puisque la lumière est pourrie.
4- je fais du sport, histoire de dire que je fais autre chose qu'essayer d'écrire.

sinon, au cas où mes mots n'emmerdent pas trop les gens qui viennent encore un peu par ici :





Under the hunter.


The cold winds won't stop
until i'm going underwater.
The white lies you made
sounded like a black wound
under my stomach.

I have reached a stone,
sweet love,
deep down into the hole i dug.
It was a promise I made you a long time ago,
oozing of bruises.

In this sweaty night,
I was hunting you,
sweet heart of mine.



les essais en anglais, on verra par la suite.
pour l'instant, j'aime l'idée de redécouvrir des mots qui sonnent différemment.
j'aime particulièrement bruise. et reach.

13 décembre 2009

ironie


blem



La porte que je croyais ouverte m'a claquée au nez.
J'hésite entre pleurer et rire mais je crois que la solution la plus simple, c'est s'en foutre,
une fois de plus.


30 novembre 2009

tout de même.



vinna2



D'un côté, il y a lui, que j'essaye de comprendre. Je crois qu'on est deux attardés des relations. On peut pas dire que ça aide beaucoup. Trop de ciels pas clairs mais d'un beau gris. Ca colle parfaitement à Berlin. Il y a les trop dissimulés parce qu'on est trop à cheval sur notre espace. Il y a les trop répétés parce qu'on a peur que l'autre se barre. Il y a les trop forts, parce qu'il en faut. Il y a les trop anémiés, parce qu'au final on est pas superman. C'est agréable et portant à la fois, c'est proche de ce que je pense être une douce sérénité.
Et pourtant,
encore
je joue à l'abrutie.

Une sorte de prison délicate.
Ne pas avoir envie de partir et pourtant en ressentir l'urgence.


C'est tout de même con.


Publicité
Publicité
3 novembre 2009

pas de titre ça me gonfle les titres.

tombe



J'avais oublié, longtemps, comment ça faisait d'être vulnérable. Si je récapitule depuis loin, il y a eu toi, avec ta grande gueule et ta peau douce, toi avec ton encre et ton regard, toi avec ton joli ventre et tes pieds sur terre. Et puis il y a aujourd'hui. Toi avec ton accent, ton sourire, tes blagues débiles et ta musique à la con. Je dois avouer, j'ai super peur. Je n'ai franchement pas le courage de faire des phrases intéressantes, juste besoin d'écrire que j'ai le ventre en miettes, et la tête aussi et que je flippe comme une gosse. Je suis nulle pour ça, je sais pas comment m'y prendre, je trébuche et souvent je finis par prendre la sortie la plus proche. Je camoufle ça sous l'excuse du je me lasse trop vite ou du je ne peux pas résister à la tentation surtout si elle a des seins / des yeux comme ça. J'ai déjà commencé à préparer ma sortie, je me rassure comme je peux et c'est impressionnant de nullité. J'ai conscience d'être un cliché ambulant du non-engagement. Mais là j'avoue que j'en ai rien à carrer de ce que je donne à voir. J'ai juste les nerfs à vif, les mots qui sortent pas vraiment et la porte qui claque facile. Alors que pourtant, je devrais être tout sourire et tout miel mais j'ai tellement la trouille au fond là que tous mes muscles se tendent en même temps dès que j'y pense. J'ai peur de tout foutre par terre, comme souvent / tout le temps. J'ai peur de choisir la facilité et de prendre la porte que j'ai mis tant de temps à ouvrir.





J'ai super peur.
J'ai super peur.

5 octobre 2009

C E U D E


touch

Ca fait quand même un moment, que je le sais, que je suis rarement satisfaite, que tout se joue autour du même point, que je tourne en rond comme jamais, mais en basculant des repères en deux trois mouvements de hanches. Ce n'est même plus vraiment amusant, cette course à la courre, qui finit invariablement par une marche dans le mordant du vent, les pensées qui ruminent et des bleus. Je n'ai plus vraiment la patience d'être triste ou de me morfondre ou de chercher à faire en sorte que ça marche. Les repères, ça se change, d'une ville à une autre, d'une chambre à une autre, d'une peau à une autre. La découverte, passe encore. Dormir avec, ça se discute. Mais rentrer dans le froid avec en prime un cadeau de bonne foi d'un nous sommes ensemble, ça me donne juste envie de lui foutre son poing dans son propre visage.

Je sais.
J'ai un discours de déçue.

d éç u   e.

lettres amies, lettres inutiles, putain de lettres à la con, surtout.




7 août 2009

ça passe.


POLA_9452_12441074511_l



Il parait que par moments je contiens trop.
L'inéluctable envie qui me pousse à toujours courir,
au devant d'ennuis ou de baisers toujours plus incertains.
En même temps les deux vont ensemble.

J'ai laissé ma porte ouverte bien des fois,
la distance entre le pas et le cœur est fine
ni mon cri ni ma fièvre ne sont complets
et je rêve d'un souvenir posé sur un seul tranchant.


je  crois
je  br oi e
j'inspire
t o u t

sauf la conscience.
[confiance]



J'ai oublié, beaucoup.

Nous avons besoin de bruit, de choses enivrantes.
Du vent.





25 avril 2009

Les idées un peu crasses.

Je pense pouvoir dire que la solitude est une situation que l'on choisit,
si seulement l'on en accepte son aspect irrémédiable.
Je cherche encore sans doute des morceaux de vie,
l'inévitable sentiment d'abandon
mais
la blessure reste en dessous,
et mon coeur ne se loge plus que dans l'entrejambe.

J'ai toujours dit que je puais l'outre mesure,
sans oublier la vulgarité.

et l'horreur est là
je n'arrive plus à écrire,
mes mots n'ont ni sens ni portée
je n'ai au fond du ventre
qu'une envie folle de creuser.



22 février 2009

Tout envoyer chier.

Tout.
Tout.
Tout.
Même lui.

Et ça je ne l'aurais jamais cru possible.
J'ai des larmes de frustration qui montent et je sais en plus que je ne devrais pas.
Je ne devrais pas les laisser couler comme je ne devrais pas écrire ça ici.

Je suis désolée et à la fois très en colère.
Envie à la fois de t'arracher les yeux et de te serrer dans mes bras.
Envie à la fois de me moucher dans ton pull encerclée par tes baisers et de te cracher au visage.

J'ai la colère un peu extrême, il faut l'avouer.




Mauvais matin.


Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité